Cette Jazzmaster est une véritable rock-machine. Lorsque que l'on connaît l'utilisation qu'en fait le génialissime Troy Van Leeuwen, il n'y a pas pas de doute à avoir sur cette affirmation.
Les deux circuits, rythme et lead, rendent la belle d'une grande polyvalence. Couplez cela aux potards de tone très réactifs et vous pouvez jouer de tout avec une sacrée puissance. Les deux micros sont précis et "claquant".
Le circuit lead permet, comme sur la plupart des jazzmasters, d'utiliser le micro chevalet, manche ou les deux en même temps avec un réglage de tone et de volume.
Le circuit rythme, quant à lui, commande le micro manche avec deux molettes, en lieu et place de potards, permettant de régler le volume et le tone. Sur ce modèle signature un véritable switch en métal permet de passer d'un mode à l'autre, ce qui est beaucoup plus pratique que le selecteur minuscule en plastique des autres jazzmasters.
Ce système de double circuit permet de passer aisément d'une partie rythmique à un solo en un simple mouvement de switch. De plus, en mettant le volume à 0 sur un des circuits, on obtient un kill-switch très utile.
Le manche en C est très agréable, spécialement pour les rythmique (shredders passez votre chemin). Les frettes vintages m'ont également séduit au touché et esthétiquement.
En parlant d'esthétique, la couleur Oxblood changeant de ton selon la luminosité, passant du rouge foncé jusqu'au quasiment noir, ne laisse personne indifférent.
Le chevalet avec des mécaniques de Mustang est génial une fois réglé correctement.
Le vibrato éloigné de ce dernier permet d'utiliser les harmoniques que les cordes procurent lorsqu'elles sont jouées avant le chevalet, cette technique favorite des groupes post-punk comme My Bloody Valentine par exemple. Beaucoup de jazzmasters modernes en sont privées à cause de l'espacement trop restreint entre chevalet et vibrato.
Vous l'aurez compris, je suis littéralement tombé amoureux de cette beauté supersonique. A tel point que je ne lui trouve pas de point négatif en huit mois de pur bonheur.