Au début des années 80 lorsque j’ai commencé la musique, seuls les métronomes mécaniques existaient… pour un prix raisonnable...J’utilisai alors 1 Taktell (plus très sûr de la marque) mécanique. Hélas, moins de 6 mois plus tard il m’a fallu en racheter un autre. Catastrophe ! En effet, les métronomes mécaniques de cette époque n’étaient pas d’une fiabilité ni d’une durabilité remarquables… et si on y ajoutait la précision… houlalala (Let’s go dancing (rire)) !
Mon 2ème métro mécanique étant devenu lui aussi inutilisable, je me décide à acheter un SEIKO quartz qui était à peu de choses près ce même modèle. Ce qui les différencie réside dans le potentiomètre de volume, 2 sons différents et un « balancier » à LEDs pour simuler, 1 pile 9V au lieu de 2 AAA, il était aussi livré avec un écouteur ce que n’est pas le cas aujourd’hui.
Quel ne fut pas mon plaisir de retrouver ce métronome mis au goût du jour… juste par nostalgie je l’ai acheté en me remémorant mes longues heures de travail.
Ceci dit, tout comme son ancêtre, il n’est pas exempt de défauts et le principal étant de ne pas pouvoir gérer les tempi au battement près. En effet, entre 108 et 112 par exemple, aucune possibilité. C’est soit 108 soit 112… et ainsi de suite. Cependant, si l’on se réfère aux valeurs du monde classique :
40-48 Largo
48-54 Lento
54-60 Adagio
…
etc. ce que fait très bien ce métronome. Et c’est bien suffisant pour bosser. Pour mes enregistrements, j’ai le métro de la boîte à rythmes qui me fait le taf au battement près.
D’autre part, et là est un point essentiel voire fondamental. C’est un métronome électronique qui ne fait pas « bip-bip, ni zwip-zwip ni bzoïng-bzoïng mais un VRAI tac-tac de métronome mécanique. Merci SEIKO pour ce modèle. C’est à se demander ce qui se passe dans la tête des concepteurs de métronome électronique de nous sortir des sons de battement dignes d’un dance floor techno anémique et ridicule (rire).
Bref, aujourd’hui ce métronome est d’un prix vraiment abordable, fonctionnel et qui permettra (avec l’achat d’un écouteur) de bosser la lecture (entre autre) dans un avion ou un train sans déranger personne… ce que je faisais à l’époque.
Allez hop, bon courage tout le monde, on l’achète et on bosse !