Le tabouret de batterie ne fait pas appel, a priori, à des difficultés de conception et de fabrication insurmontables: des pieds, une tige, filetée ou non, permettant de régler la hauteur, un siège, un mécanisme de blocage, la recette est éprouvée.
Millenium vient de rejoindre PSA (moteur Puretech) et Boeing (737 max) dans le peloton de tête des entreprises proposant des produits mal conçus et peu fiables. Moins dangereux, certes mais quand même...
Explication: le tabouret arrive avec une bague de serrage à ergot dont on ne comprend pas l'utilité. Montée en haut de la tige, il ne faut surtout pas la laisser à cette place, car la présence de l'ergot (destiné normalement à une encoche, mais il n'y a pas d'encoche) va empêcher qu'elle soit à fleur de la pince qui permet de serrer le siège. Qu'en faire? Je ne suis pas le seul à m'être posé la question (voir les autres commentaires), il n'y a pas de notice et les photos proposées par Thomann montrent le siège uniquement en position basse. Bonedo, qui a testé le siège, est resté également perplexe et montre la bague serrée sur la tige filetée, ce qui constitue une aberration: on ne serre rien sur un pas de vis. Cette bague ne sert donc à rien puisque le blocage est assuré par le grosse molette crantée avec vis. À propos de cette dernière, le (mauvais) gag continue: la photo 6 de description du siège montre la molette serrée au-delà de la partie noire et donc, sur la tige filetée. Dégâts irrémédiables assurés. C'est consternant sur toute la ligne.
On se gardera donc de porter son choix sur ce siège et on ne peut qu'inviter Thomann à tester sérieusement ses produits, à les accompagner d'une notice, et à répondre aux questions que les clients sont susceptibles de poser, ce qui n'est pas le cas, personne n'étant joignable ni par mail ni par téléphone. La seule réponse est constituée par un bon de retour. C'est un peu facile.