Le premier mode auquel on accède est le mode « single » ou « patch » qui permet de jouer et d'éditer les sons individuels.
Le deuxième mode dont dispose une workstation est le mode « performance » ou « combination ». Il s'agit souvent d'un multimode de 8 à 16 parties qui associe entre elles différentes sonorités du mode « single » ou « patch ». On peut alors créer différentes zones de split ou encore superposer des couches sonores ou « layers ». Ce mode est très apprécié pour la scène et l'utilisation en live.
Mais l'une des fonctionnalités les plus importantes des workstations – celle qui en fait tout le sel ! - c'est sans aucun doute le mode « sequencer ». En effet, c'est grâce à cette fonction que l'on peut véritablement créer ses propres musiques et compositions en tirant partie du multimode et des effets intégrés.
Enfin, on trouve sur la façade des workstations différents moyens de contrôle en temps réel et d'aides au jeu, comme par exemple un ruban de contrôle, le D-beam (pour la série FA de Roland), une molette de modulation, un pitch bend et d'autres potentiomètres et faders (réglettes) librement paramétrables. Tout cela permet à l'utilisateur d'une workstation de l'employer également comme un clavier-maître. On notera d'ailleurs que la plupart des modèles intègrent un mode supplémentaire spécifiquement dédié à cet usage.